Adopté en 2015, l'Accord de Paris (AP) est un traité international juridiquement contraignant sur le changement climatique qui vise à renforcer la réponse mondiale au changement climatique en maintenant l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C et en poursuivant les efforts pour la limiter à 1,5°C. C. L'Accord exige une évaluation des progrès collectifs mondiaux vers les objectifs d'atténuation, d'adaptation et de financement du changement climatique tous les cinq ans par le biais d'un exercice connu sous le nom de Bilan mondial (GST). Plus précisément, l'article 14 de l'AP stipule que « la Conférence des Parties (COP) fera périodiquement le point sur la mise en œuvre du présent Accord afin d'évaluer les progrès collectifs vers la réalisation de son objectif et de ses objectifs à long terme ». Ainsi, mise en œuvre sous l’autorité de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la GST vise à donner aux pays les moyens d’accroître leurs engagements (en termes de contributions déterminées au niveau national – CDN) à l’Accord de Paris et de prendre des mesures climatiques plus audacieuses.

L'Independent Global Stocktake (iGST) est un consortium d'acteurs/hubs régionaux de la société civile et de quatre groupes de travail thématiques indépendants sur l'atténuation, l'adaptation, le financement et l'équité qui travaillent ensemble pour soutenir fortement la mise en œuvre de l'AP et pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de l'AP. processus de TPS. Ces parties prenantes comprennent des organisations environnementales, de femmes et de jeunes, des organisations d'agriculteurs et d'agriculteurs, des universités et des centres de recherche, des organisations commerciales et industrielles, des organisations de peuples autochtones, des organisations syndicales, des organisations syndicales, des acteurs régionaux du climat, des gouvernements locaux et des autorités municipales. etc. Avec cette riche diversité de parties prenantes non étatiques, l'iGST peut fournir un soutien complémentaire pour la réalisation des objectifs de l'AP en travaillant ensemble puissamment pour garantir une GST bien informée et robuste qui responsabilise et motive les pays à prendre davantage d'excellentes actions climatiques. L'iGST, consciente également des réalités politiques qui limitent le processus formel de la TPS, vise à aller au-delà de la TPS pour garantir que le moment du bilan génère un maximum d'impacts positifs et durables.

Le Hub Régional iGST Afrique de l’Ouest (iGST-WA) est un réseau d’organisations de la société civile climatique et d’autres parties prenantes en Afrique de l’Ouest (y compris tous les pays de la CEDEAO) qui plaident pour la mise en œuvre de l’AP, et en particulier pour le processus GST. La quête du hub régional iGST-WA est de présenter une vision ouest-africaine des priorités en matière de changement climatique et de rassembler la communauté ouest-africaine du changement climatique pour plaider en faveur d'une TPS représentative, pertinente et réactive. Ainsi, le Hub Régional iGST-WA facilitera la participation efficace de la société civile climatique ouest-africaine au GST en fournissant une plateforme pour engager toutes les parties prenantes intéressées sur les priorités qui mettent en évidence leurs attentes. C'est dans ce cadre que le Centre de services scientifiques ouest-africains sur le changement climatique et l'utilisation adaptée des terres (WASCAL) et le Conseil de la recherche scientifique et industrielle (CSIR) d'Afrique du Sud ont été mandatés par la Fondation ClimateWorks pour diriger les processus de formation et d'opérationnalisation de le hub régional iGST-WA.

• Veiller à ce que la propriété du hub appartienne aux membres grâce à une approche ascendante pour la formation du hub.
• Accroître l’exactitude, la transparence, la responsabilité et la pertinence du processus de TPS, en se concentrant sur les questions pertinentes pour l’Afrique de l’Ouest.
• Renforcer les capacités des membres du pôle sur le processus GST, et exploiter, rassembler et synthétiser les contributions de la société civile climatique de la sous-région.
• S'inspirer des recherches menées dans différents secteurs en Afrique de l'Ouest en veillant à ce qu'elles donnent une image complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs à long terme de l'Autorité palestinienne à travers le processus de la TPS.
• Tirer parti des ressources et des processus disponibles pour obtenir davantage de fonds pour sa pleine opérationnalisation à long terme.