


Français Dans une étape importante vers le renforcement de la réponse de l'Afrique de l'Ouest à la crise climatique mondiale, le Centre de services scientifiques ouest-africains sur le changement climatique et l'utilisation adaptée des terres (WASCAL), en partenariat avec la Fondation ClimateWorks et l'Alliance de Bioversity International et du CIAT à travers le projet AICCRA, a organisé avec succès un atelier régional pivot. Tenu du 15 au 16 mai 2025 à Lomé, au Togo, l'événement a rassemblé plus de 35 participants en personne et 5 participants en ligne, dont les points focaux nationaux du partenariat CCNUCC et CDN de 14 pays d'Afrique de l'Ouest, les points focaux du iGST WA Hub de sept pays, de jeunes chercheurs et des experts d'institutions partenaires comme le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) et le PNUD.
Cet atelier de deux jours a servi de point de départ officiel à la rédaction d'un rapport technique complet, dirigé par des jeunes, analysant les contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays d'Afrique de l'Ouest. Ce rapport est un élément clé du programme de bourses pour les jeunes du pôle Afrique de l'Ouest du Bilan mondial indépendant (iGST).
Dans son discours d'ouverture, le professeur Kehinde Ogunjobi, directeur exécutif adjoint de WASCAL, a souligné l'importance stratégique du rapport, affirmant que « le pôle iGST Afrique de l'Ouest a amplifié la voix des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans la gouvernance climatique ». Il a souligné que la publication des conclusions est « à la fois opportune et stratégique » et fournit « des contributions essentielles pour contribuer à accroître les ambitions climatiques nationales en Afrique de l'Ouest ».
Les participants ont universellement reconnu la grande pertinence du rapport pour façonner le développement continu de leurs CDN de troisième génération (CDN 3.0), saluant son potentiel à éclairer les politiques, à partager les meilleures pratiques et à promouvoir une planification plus inclusive et fondée sur des preuves.
Cet atelier souligne l'engagement indéfectible de WASCAL, par l'intermédiaire du pôle iGST WA, aux côtés de ses partenaires, à faire entendre et soutenir les voix de l'Afrique de l'Ouest sur la scène internationale. La région est prête à continuer de mener la lutte pour une action climatique inclusive et scientifique, alors qu'elle se prépare à la soumission de CDN renforcées et à la COP30, une étape cruciale au Brésil.
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Le projet « Le Vélo à l'École », soutenu par le iGST West African Hub, promeut le vélo comme une solution de transport sûre, saine et écologique pour lutter contre le changement climatique au Sénégal. À Dakar et Rufisque, la densité du trafic et le manque d'infrastructures cyclables découragent la pratique du vélo, malgré son potentiel de réduction des émissions de CO2, de la pollution atmosphérique et des embouteillages. Ce projet, qui a été piloté avec succès en 2023-2024 grâce au financement de l'ambassade des Pays-Bas, vise à s'étendre à tout le Sénégal, en sensibilisant les élèves de 10 à 16 ans à la sécurité à vélo, au changement climatique et à un mode de vie durable tout en encourageant le vélo comme alternative de transport quotidien.
Le projet PReCaP – Ouèssè, soutenu par le pôle ouest-africain iGST, s’attaque à la crise environnementale et socio-économique croissante à Ouèssè, au Bénin, provoquée par des pratiques non durables telles que la déforestation pour la production de charbon de bois et la transformation des aliments à base de bois, qui aggravent le changement climatique et menacent la biodiversité. Les pratiques agricoles non durables, notamment l’utilisation excessive d’engrais chimiques et la dépendance aux combustibles fossiles, dégradent davantage l’environnement et accroissent la vulnérabilité des communautés. Pour relever ces défis, le projet autonomise les agriculteurs et les femmes locales grâce à une agriculture durable, des technologies innovantes comme les biodigesteurs et l’engagement communautaire, favorisant ainsi la résilience climatique et le développement durable.
Le LCAP Le projet, soutenu par le pôle ouest-africain iGST, s'attaque aux graves impacts du changement climatique dans le district de Nabdam, au nord du Ghana, où seulement 3 mois de précipitations annuelles entraînent une faible productivité agricole, une insécurité alimentaire et des taux de pauvreté élevés. L'agriculture, principal moyen de subsistance de 80% de la population, est pluviale et vulnérable aux précipitations irrégulières et à la sécheresse, obligeant de nombreuses femmes et jeunes à migrer pour travailler. Pour relever ces défis, le projet autonomise 100 femmes et jeunes des communautés de Zanlerigu et Kongo grâce à l'agriculture durable, à l'agroforesterie et à la production de volaille, améliorant ainsi la résilience et les moyens de subsistance.
Le SLAACC Le projet vise à lutter contre les effets croissants du changement climatique dans les communautés d’Enyigba et d’Abofia Edda, dans l’État d’Ebonyi, au Nigéria. Bien que ces communautés possèdent de précieuses connaissances traditionnelles, elles rencontrent des obstacles pour adopter des pratiques durables telles que l’agriculture biologique et la production de biogaz, ce qui accroît leur vulnérabilité. Avec le soutien du iGST West African Hub, le projet vise à renforcer la résilience climatique en proposant des formations, en encourageant la plantation d’arbres et en améliorant l’accès à l’eau potable et aux énergies renouvelables.
Agriculture durable dans la région
La formation aux pratiques d’agriculture biologique et d’agroforesterie améliore la sécurité alimentaire, favorise la gestion durable des terres et augmente la productivité agricole.
Réduction de la déforestation
Les ménages passent des combustibles ligneux aux poêles à biogaz, réduisant ainsi leur dépendance aux ressources forestières et diminuant les émissions de carbone.
Amélioration de la biodiversité
La plantation d’arbres indigènes améliore la biodiversité, soutient les écosystèmes et contribue à la séquestration du carbone.
Accès fiable à l'eau
L'installation d'un forage à pompe manuelle offre à la communauté d'Okposi Umuogharu un accès durable à l'eau potable, permettant ainsi de lutter contre le stress hydrique et de soutenir les moyens de subsistance.
Renforcer les communautés grâce à l’agriculture biologique et à l’agroforesterie pour une meilleure sécurité alimentaire, une gestion durable des terres et une productivité agricole accrue
Le projet REAFI (Renewable Energy for Agri-Food Industry) répond aux défis cruciaux du Burkina Faso, un pays dépendant de l'agriculture où moins de 5% de produits agricoles sont transformés localement dans des zones rurales comme Oubriyaoghin. Les femmes, qui représentent 50% de la main-d'œuvre agricole, sont confrontées à des ressources et des opportunités économiques limitées, ce qui a conduit à la création de la coopérative des femmes de Neblanaaba en 2015. Malgré l'obtention d'une plateforme multifonctionnelle alimentée au diesel en 2018, la coopérative est confrontée à des défis environnementaux, sanitaires et opérationnels, soulignant la nécessité de solutions durables pour renforcer la résilience climatique et l'autonomisation économique.
Accès à l’énergie durable
Un système hybride solaire de 5,7 kW alimente les machines de transformation agroalimentaire de la coopérative, réduisant ainsi la dépendance au diesel et améliorant les conditions environnementales et sanitaires.
Femmes autonomes
30 femmes sont formées à la production de carburants alternatifs, à l’agriculture hors sol et à la gestion financière, améliorant ainsi leurs compétences, leurs revenus et leur indépendance économique.
Réduction des pertes après récolte
Les femmes sont équipées de techniques de séchage solaire, minimisant les pertes alimentaires et améliorant la sécurité alimentaire de la communauté.
Résilience climatique et avantages environnementaux
Le projet réduit la déforestation, diminue les émissions de carbone et renforce la capacité de la coopérative à s’adapter au changement climatique grâce à des pratiques durables.
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Le J3C le projet est en cours de mise en œuvre dans Mali par notre organisation membre, l'Association pour l'environnement et le développement durable (ESD), pour engager et responsabiliser les jeunes la commune rurale de Faradiélé, les aidant à devenir des agents actifs dans la lutte contre le changement climatique.
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Le Réafi Le projet, soutenu par le pôle ouest-africain iGST, permet à la coopérative de femmes de Neblanaaba au Burkina Faso de lutter contre le changement climatique et de stimuler les économies locales. En installant un système solaire de 5,7 kW, en formant les femmes aux pratiques durables et en réduisant les pertes après récolte, cette initiative favorise les énergies renouvelables, l'égalité des sexes et la résilience climatique.
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Ce projet, soutenu par le iGST West African Hub, vise à autonomiser ces communautés grâce à la sensibilisation au changement climatique, à la formation à l'agriculture biologique, à la production de biogaz et à la plantation d'arbres, améliorant ainsi leur résilience et contribuant à des efforts plus larges d'action climatique. mettre en œuvreédité par la Neighbourhood Environment Watch Foundation au Nigéria.
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Le LCAP L'initiative s'aligne sur le Plan directeur du Ghana sur le changement climatique, les contributions déterminées au niveau national (CDN) et les objectifs de développement durable (ODD), en mettant l'accent sur la réduction de la pauvreté, l'égalité des sexes et l'action climatique. En fournissant un accès fiable à l'eau, en promouvant l'agroforesterie et en soutenant l'aviculture et l'agro-industrie, le projet vise à améliorer la sécurité alimentaire, à augmenter les revenus et à réduire les migrations.
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Le projet PReCaP – Ouèssè vise à autonomiser les communautés agricoles locales en formant les agriculteurs à l'agriculture durable, à la gestion des terres et au compostage, tout en éduquant les dirigeants sur le changement climatique et les technologies de biodigesteur. En outre, il soutient l'autonomisation des femmes en fournissant de l'énergie renouvelable à une coopérative de transformation du manioc, favorisant ainsi la résilience et la durabilité à long terme. PReCaP – Ouèssè le projet est en cours de mise en œuvre dans Bénin par l'ONG Jeunes Volontaires pour l'Environnement (JVE-Bénin).
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L'objectif principal de ce projet est de responsabiliser 132 jeunes étudiants, en particulier des filles, en leur enseignant les avantages du vélo pour la santé et l'environnement, tout en les sensibilisant au changement climatique et en plaidant pour des pistes cyclables dans leurs communautés. Le programme encourage des modes de vie plus sains et plus durables pour la prochaine génération grâce à des ateliers et des activités créatives. Vélo à l'école le projet est en cours de mise en œuvre dans Sénégal par Initiatives GIGA.
Le projet J3C s’attaque aux défis environnementaux majeurs auxquels est confrontée la commune rurale de Faradiélé au Mali, fortement impactée par le changement climatique, notamment les sécheresses prolongées, la diminution des précipitations et la dégradation des terres. Ces problèmes environnementaux aggravent la pauvreté et menacent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles et pastorales, ce qui rend cruciale la responsabilisation active des jeunes locaux pour qu’ils s’engagent dans l’action climatique et les efforts de renforcement de la résilience.
Reforestation et santé écologique
La plantation et la sécurisation de 200 arbres indigènes dans la forêt de Faradiélé ont renforcé l'écosystème, améliorant sa santé globale et sa biodiversité. Cette initiative renforcera la capacité de la forêt à absorber le dioxyde de carbone, à accroître la résilience climatique et à réduire l'érosion des sols, favorisant ainsi la durabilité environnementale à long terme.
Expertise et accès aux énergies renouvelables
En formant 15 jeunes électriciens aux énergies renouvelables, le projet a permis à la jeunesse locale d'acquérir les compétences nécessaires pour installer et entretenir des systèmes d'énergie solaire. Cela a amélioré l'accès à une énergie propre et abordable, contribuant au développement durable de la communauté et réduisant la dépendance aux combustibles fossiles, favorisant ainsi la résilience environnementale et économique.
Action et sensibilisation communautaire au climat
L’implication accrue de la communauté dans l’action climatique a permis à la population d’être mieux informée, de comprendre le changement climatique et d’adopter des pratiques durables. Ces efforts ont réduit la vulnérabilité locale aux impacts du changement climatique et ont contribué à des objectifs plus larges d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, favorisant ainsi une gestion environnementale à long terme.